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08 Jun
08Jun

L’humanitaire attire de nombreux jeunes ayant le souci d’un monde plus solidaire. Mais au-delà des bonnes intentions, il est nécessaire d’avoir de réelles compétences techniques et humaines. Découvrez quelles sont les filières et formations qui permettent d’acquérir ces compétences, et quels débouchés elles proposent. 

 Du côté des écoles : la formation par le terrain

Si vous souhaitez occuper des postes dans la gestion ou la logistique, il existe plusieurs écoles qui proposent des formations techniques et pratiques. L’une des plus connues est L'institut Bioforce qui propose des cursus de 3 à 9 mois en logistique, administration,  coordination de projet ou encore eau, hygiène et assainissement etc...accessibles après un CAP/BEP, le bac ou un bac+2, avec la possibilité pour les 18-22 ans de faire leurs études en alternance. 

Pensez aussi aux écoles de commerce. Certaines sont clairement axées sur le développement à l’image de l’École supérieure de commerce et de développement  ou de l’Institut de formation et d’appui aux initiatives de développement. 

La formation qui débouche sur les métiers du management ou de la gestion humanitaire comprend neuf modules dont six en tronc commun. Ces derniers dispensent les connaissances et compétences au cœur du métier de manager humanitaire et les trois autres modules sont spécifiques aux trois parcours (stratégique, opérationnel, plaidoyer).

Si vous avez un profil plus scientifique, sachez que certaines écoles d’ingénieurs proposent aussi des parcours axées sur le développement, notamment celles spécialisées dans le secteur de l’environnement ou de l’agronomie 

Il est tout à fait possible de se former à l’université, même s’il faut savoir que les spécialisations dans l’humanitaire n’interviennent qu’au niveau Master. Vous partez donc pour des études longues et avec un socle théorique important.

Les postes prisés 

La santéune filière demandée

Qu’il s’agisse d’une situation d’urgence ou d’une action de développement à long terme, les professionnels de la santé (médecin, sage-femmes, infirmier, anesthésiste, orthoprothésiste…) sont toujours très demandés par les ONG. Pour se former, il faut passer par les filières médicales ou paramédicales classiques. Il peut aussi être intéressant de compléter sa formation dans une école spécialisée afin d’acquérir les bons réflexes en cas d’urgence et de connaître le contexte d’une mission humanitaire. 

 La logistique: la fonction transversale et influente

 Le logisticien doit posséder toute une palette de qualités. L’accent est surtout mis sur les qualités personnelles du candidat. 

Un logisticien humanitaire est le plus souvent recruté à bac + 2 ou 3. Certains diplômes sont davantage prisés que d’autres. Par exemple : BTS transport et prestations logistiques, DUT GLT - gestion logistique et transport, DUT QLIO - qualité, logistique industrielle et organisation, DUT carrières sociales option animation sociale et socioculturelle, orientation gestion du développement et de l'action humanitaire.

L'administration: la coordination de mission


 L’administrateur de mission humanitaire est le responsable économique et social du projet sur le terrain et en assure sa bonne réalisation à la fois stratégique et opérationnelle. Il est en relation avec les acteurs locaux, avec les autres ONG et éventuellement avec des entreprises. 

Pour accéder au métier d’administrateur de mission humanitaire, le passage par une école de commerce ou équivalent est fortement recommandé. A l’université, plusieurs masters professionnels préparent également à cette fonction : masters en comptabilité-contrôle-audit, contrôle de gestion, management et administration des entreprises, finance, etc.

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